Nouvelles policières en cours de français…

En mars, les élèves de 4ème A et B ont tous rédigé des nouvelles policières en cours de français, dans le cadre d’un sujet d’écriture proposé par la médiathèque de Saint Pol de Léon. Certains ont ensuite inscrit leur nouvelle au concours de la catégorie 12-15 ans.Félicitations à tous les participants et à notre gagnante Charlotte AUDIC (élève de 4B)  !

nouvelle de Charlotte :« Les apparences sont trompeuses »Voilà. C’est moi, Billie Bird. Quinze ans. En troisième au collège Alphonse Allais de Garges-lès-Gonesse et en vacances depuis hier. Collégienne le jour. Voleuse la nuit.Je ne vole pas pour l’argent, juste pour le plaisir de marcher sur les toits des immeubles, de rentrer par les fenêtres, de détruire littéralement le système d’alarme et de repartir en courant. Mais hier soir j’ai été témoin d’un meurtre. Alors que je pénétrai dans un appartement au dix-huitième étage, j’ai été surprise qu’aucune alarme ne se déclenche. Je me suis glissée à l’intérieur et ai vu un homme au sol un couteau dans le cœur, au dessus de lui, une ombre avec un immense sourire. Tétanisée par la peur je me suis cachée derrière un placard. L’ombre a réactivé le système d’alarme et est sorti de l’appartement. Trop loin de la console de commande pour la désactiver, j’ai décidé de courir jusqu’à la fenêtre, mais pas assez vite, j’étais à peine au milieu de la salle quand elle s’est déclenchée. Les issus se sont bloquées par de lourds volets de fer (ce qui prouvait que j’étais chez des gens riches) et j’ai entendu la police arriver (pour une fois qu’elle était rapide), des pas ont retenti dans les escaliers et la porte s’est ouverte brutalement :“PAS UN GESTE, LES MAINS EN L’AIR OU ON TIRE !”Un des policiers a remarqué la présence du corps à côté de moi. Il s’est jeté sur moi, m’a plaquée au sol et m’a passé les menottes. Pendant tout le trajet, j’ai hurlé :“Non s’il vous plaît, c’est pas moi, j’étais là par hasard, ce n’est pas moi qui l’ait tué !”Puis au commissariat après un long interrogatoire, j’ai appris que celui que “j’avais tué” se nommait Jean-Philippe de Bouvier. Ils m’ont enfermé dans une cellule .Voila comment en moins d’une journée, je me suis retrouvée en prison.Quelques jours plus tard je suis transférée dans un établissement pour mineurs à problèmes graves. Trois policiers arrivent, me sortent de la cellule et me font sortir du bâtiment. Arrivé sur le parking, devant un fourgon blindé, je me mets à courir le plus vite que je peux (heureusement que j’étais la plus rapide de ma classe).Je cours puis prends le métro jusqu’à St Denis. Je me réfugie dans un petit cabanon dans un jardin abandonnée.Je me rends sur le lieu du meurtre et cherche des indices dans l’appartement. Au bout d’une heure rien, au bout de deux non plus, je décide de partir quand je vois une petite tache de boue sur la porte de la chambre qui ressemble à une empreinte digitale. Je retrouve une amie du collège dont la mère travaille dans un laboratoire d’analyses médicales et qui le donne donc à sa mère. Plus tard je reçois le résultat de l’analyse mais surprise c’était mon empreinte digitale sur la porte pourtant je suis certaine de ne pas avoir touchée cette porte, je ne comprends rien du tout . C’est un vrai paradoxe, ma tête tourne, je réfléchis trop. Pourquoi ? POURQUOI  ? Je sors de l’immeuble en délirant et en me posant des question sans queue ni tête .Un passant appelle le samu.Je me retrouve dans un hôpital psychiatrique, attachée à mon lit dans une cellule capitonnée. Pourquoi ai-je essayé de savoir la vérité ? Assise sur ma chaise de bureau, j’écris la dernière phrase de ma rédaction à rendre pour demain. Je suis soulagée d’avoir enfin fini. Je me lève et attrape la tasse de thé et la part de gâteau au chocolat sur la commode .Je me relie une dernière fois, j’espère avoir réussi .FinCharlotte AUDIC

Article du Télégramme :

Médiathèque. Onze romanciers à l’honneur 23 avril 2015 Jury et lauréates se sont retrouvés samedi, à la médiathèque, pour la… Jury et lauréates se sont retrouvés samedi, à la médiathèque, pour la proclamation des résultats et la remise des prix (bons d’achat). La médiathèque de Keroulas travaille, durant deux mois, sur la thématique du roman policier, illustré, dans un premier temps, par la pièce de théâtre, « Fric-frac l’arnaque », proposée par le service culturel. À la suite, une exposition a été réalisée par la bibliothèque sur les origines du polar, les grands auteurs du passé et d’aujourd’hui et des jeux d’enquêtes ont monopolisé enfants et adultes, à travers des énigmes. Un concours de nouvelles policières, organisé en collaboration avec la librairie Livres in Room, a été proposé à trois catégories de romanciers débutants : moins de 12 ans, 12-15 ans et 16 ans et plus. Chez les plus petits, aucun écrivain ne s’est manifesté, tandis que onze détectives au stylo-plume se sont essayés dans la nouvelle policière très brève. Les lauréats Six auteurs dans la catégorie jeunes et cinq chez les adultes ont été ainsi départagés par un jury qui a désigné Sylvie Hurteaux comme lauréate adulte, avec son essai intitulé « Les copains d’abord », une intrigue qui a pour cadre la nécropole de l’âge du bronze à Santec. Anne-Sophie Dantec et Sylvie Lescure ont complété ce podium. Chez les jeunes, le concours a été remporté par Anaëlle Guern (« La nuit qui changea ma vie »), devant Annaïg Prigent et Charlotte Audic.

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