Cinéma : Que signifie s’engager quand on a 18 ans ?

Mardi 28 septembre 2021, les élèves de 3e D et 4e C du collège Jacques Prévert se sont rendus au Cinéma Le Majestic à Saint Pol de Léon pour voir en avant-première le film documentaire « Bigger than us » de Flore Vasseur.

Tout au long du film, on va suivre Mélati Wijsen, une jeune indonésienne de 18 ans qui s’engage depuis ses 12 ans contre la pollution plastique. Elle va nous faire découvrir le parcours de plusieurs personnes qui se sont engagées tôt, comme elle, pour défendre des causes qui leur tenaient à coeur car Melati croit au pouvoir de sa génération.

Melati
Winnie

Winnie Tushabe est une jeune femme de 25 ans qui vit en Ouganda en Afrique. Elle apprend les bases de la permaculture aux plus démunis, principalement des réfugiés car l’Ouganda est le pays qui accueille le plus de réfugiés en Afrique. La permaculture est une agriculture naturelle sans aucun pesticide et qui ne détruit pas l’environnement car en Afrique 84 % des sols sont détruits ou abîmés à cause des pesticides. Depuis qu’elle s’est engagée Winnie a déjà appris la permaculture à près de 900 familles . Grâce à la permaculture, au développement du troc et du petit commerce en Ouganda, l’accès à l’école pour les enfants est sécurisé. Pour Winnie ce sont les femmes et l’agriculture qui vont sauver l’Afrique.

Xiuhtezcatl

Xiuhtezcatl a 19 ans. C’est un jeune américain très engagé. Il se bat contre la pollution et la déforestation. Malgré son jeune âge, il a déjà attaqué en justice le gouvernement du Colorado et le gouvernement américain pour « non protection des générations futures » . C’est aussi un rappeur. Il a commencé à manifester à l’âge de 12 ans avec son frère. L’enseignement de ses ancêtres, amérindiens c’est aussi ce qui l’a motivé à se battre pour ces causes.

René

René est un jeune brésilien de 27 ans (25 ans au moment du tournage) . A l’âge de 11 ans, il a créé le premier média permettant de partager des informations et des histoires sur les favelas et les problèmes de son pays. René nous raconte que petit, il lisait le journal avec son grand-père et il a remarqué qu’aucun d’eux ne parlait des gangs, de la drogue et des armes dans les favelas. C’est à ce moment qu’il a décidé de montrer ce qu’il s’y passait véritablement. Lui et son équipe vont à la rencontre des habitants pour les interviewer et racontent leur quotidien. Il croit au journalisme de proximité et de résistance ainsi qu‘au pouvoir des communautés.

Mohamad

Mohamad est un garçon syrien de 18 ans. On apprend qu’il a fui son pays et a dû arrêter l’école. Il s’est vite rendu compte que ça lui manquait et a donc décidé de créer une école à l’âge de 12 ans pour des enfants réfugiés d’autres pays qui ont vécu la même chose que lui. A un moment les médias ont commencé à s’intéresser à cette école . La tête du pays en a vite été informée et a fait raser cette école. Il en a fait reconstruire une et a continué à accueillir des réfugiés. Ils sont maintenant 200. Il est aidé par d’autres personnes qui font également bénévolement le travail.

Memory

Mémory Banda est une jeune fille malawïenne qui lutte contre les mariages forcés, tradition de son pays. Elle explique que sa sœur s’est fait violer à l’âge de 10 ans et a eu un enfant. A 16 ans déjà elle défend les droits des enfants au niveau international. Grâce à sa détermination, Mémory défie la tradition de son pays et a réussi à repousser les mariages à l’âge de 18 ans.

Mary Finn s’est engagée dès l’âge de 18 ans dans des opérations de sauvetage en mer de migrants au large des côtes grecques et turques où on les accueille dans des camps.

Mary Finn

Les élèves de 3e D : Ilan,Rose,Emma,Matthyas,Youna,Mathys,Alaric,Lisa,Alyson,Ludo,Inès,Raphaël,Manon,Lenny,Owen,Evann,Océane,Yuna,Léo,Jules,Enzo,Ewen.

Voir en ligne : Bande annonce du documentaire