L’écrivain PASKAL HERVIO rencontre les élèves de la filière bilingue

Vendredi 24 novembre 2024 Paskal Hervio s’est rendu au collège pour une rencontre avec les élèves bretonnants. Les élèves de la filière bilingue, de la 6e à la 3e ainsi que leurs professeurs M Cadou, Mme Dagorn et Mme Morvan étaient présents.

Les élèves avaient lu et étudié les romans « Moichin » et « Inosant » avant la venue de l’écrivain. Voici les questions posées à l’auteur ainsi que ses réponses :

1) Combien de temps a pris l’écriture de « Moichin » ? Entre 2 à 3 semaines. L’inspiration m’est venue rapidement.

2) Comment faites-vous pour écrire vos romans ? J’utilise un ordinateur, c’est bien plus pratique pour insérer de nouveaux passages et faire des changements si besoin.

3) Où trouvez-vous l’inspiration ? Je m’inspire de ce que je lis, de ce que je vois dans les films et également du quotidien des collégiens.

4) Pourquoi avoir parlé du Covid dans le roman « Moichin » ? J’étais en Mauritanie à cette époque-là. C’est une période que je n’ai pas du tout appréciée, j’ai souhaité en parler dans mon livre « Moichin ».

5) De quoi va parler votre prochain livre ? Ce sera un roman avec une trame historique. La maison d’édition m’a dit qu’il leur manquait des romans historiques pour les adolescents et je me suis lancé.

6) Ecrivain est votre profession ou une activité annexe ? C’est une activité que je fais pour le plaisir. Je ne suis pas rémunéré pour le faire. Je le fais pour mon plaisir, pour le plaisir de ceux qui vont me lire et pour la défense de la langue bretonne.

7) Quand avez-vous commencé à écrire des romans ? Quand j’ai eu un peu plus de temps à moi, vers mes 50 ans.

8) Quand et comment avez-vous appris le breton ? Mes filles étaient en filière bilingue, c’est ainsi que j’ai décidé de m’y mettre vraiment. J’ai assisté à des cours du soir, j’ai suivi les stages proposés par l’association KEAV et j’ai beaucoup appris seul également. Et j’apprends toujours…

9) De quoi avez-vous besoin pour travailler ? Tout d’abord…d’un café ! Puis de temps et de calme autour de moi. Je me rends compte également que j’aime beaucoup écrire la nuit.

1) Pet amzer az peus kemeret evit skrivañ Moichin ? Div pe deir sizhunvezh nemetken.

2) Penaos e rez evit skrivañ ho levrioù ? (urzhiataer ? Paper ?) Implij a ran an urzhiataer. Kalz talvoudusoc’h eo eget follenoù paper. Moaien zo da cheñch traoù ma vez ezhomm.

3) Pelec’h e kavez awen evit skrivañ ? Lenn a ran kalz, sellet a ran ouzh filmoù hag awenet on gant buhez ar skolajidi ivez.

4) Perak az peus komzet eus ar c’hovid e-barzh al levr ? Er mare ar c’hovid e oan e Maoritania. Displijus-tre e oa ar mare-se evidon. Graet meus ma soñj ganin komz diwar-benn-se em levr.

5) Diwar-benn petra e vo al levr a zeu ? Ur romant istorel e vo. An ti-embann he deus goulennet diganin skrivañ traoù istorel. Mankout a ra levrioù evit ar skolajidi diwar-benn an Istor.

6) Skrivagner a-vicher emaout ? Perak n’eo ket posupl bezañ skrivagner a-vicher ? Skrivañ a ran evit ma flijadur, plijadur ar skolajidi hag evit stourm evit ar yezh ivez. N’on ket paeet tamm ebet evit skrivañ levrioù.

7) Peur az peus komañset da skrivañ ? Kroget meus gant ar skrivañ war-dro 50 bloaz. Muioc’h a amzer em eus bet d’ar mare-mañ.

8) Peur az peus desket brezhoneg ? Perak ? E-barzh an hentenn divyezhek e oa ma merc’hed. Graet meus ma soñj ganin deskiñ brezhoneg d’ar mare-mañ. Heuliet meus kentelioù-noz ha stajoù gant KEAV ivez. Deskiñ a ran c’hoazh bemdez…

9) Eus petra az peus ezhomm evit labourat mat ? Ur banne kafe da gentañ ! Amzer ha sioulder tro-dro din. Plijout a ra din kalz labourat e-pad an noz.

Voir en ligne : Le Télégramme

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